Conseil des ministres des Pêches et de l’Aquaculture de l’Atlantique (CMPAA)

COMMUNIQUÉ – LES MINISTRES DES PÊCHES ET DE L’AQUACULTURE DE L’ATLANTIQUE SE PENCHENT SUR LES DIFFICULTÉS ÉCONOMIQUES QUE TRAVERSE L’INDUSTRIE

OTTAWA – La vigueur du dollar canadien, la hausse des prix   du carburant et la concurrence mondiale ne sont que quelques-unes des   difficultés avec lesquelles doivent composer les industries des pêches et de   l’aquaculture de l’Atlantique – un secteur présent dans 1200 collectivités   côtières, qui emploie environ 67 000 personnes et qui a une valeur d’exportation   de 2,96 milliards de dollars. Le Conseil des ministres de pêches et de   l’aquaculture de l’Atlantique (CMPAA) s’est réuni aujourd’hui à Ottawa pour   s’attaquer à ces difficultés et prendre des mesures concernant d’autres enjeux   importants auxquels l’industrie de la pêche est confrontée dans l’Est du   Canada.  

« C’est en travaillant ensemble, dans des réunions comme celle d’aujourd’hui,   que nous parviendrons à relever les défis nouveaux et émergents qui se posent   dans cet important secteur économique », a déclaré Loyola Hearn, ministre   fédéral des Pêches et des Océans et coprésident de la réunion. 

« L’industrie de l’aquaculture et des pêches de l’Île-du-Prince-Édouard   apporte une contribution importante à l’économie provinciale et notre objectif   est de faire encore mieux dans les années à venir », a ajouté l’autre   coprésident, Allan Campbell, ministre des Pêches et de l’Aquaculture de   l’Île-du-Prince-Édouard. « Nous devons travailler de concert avec nos collègues   provinciaux et fédéraux pour faire progresser les enjeux et les possibilités   économiques de cette industrie. Nous devons également nous assurer que les voies   de communication sont entièrement ouvertes avec les pêcheurs, les aquaculteurs   et les transformateurs. »

Les ministres ont souligné l’importance d’une approche mieux intégrée pour   gérer le secteur de la pêche, une approche qui réunit tous les acteurs de la   chaîne de valeur des poissons et fruits de mer, en particulier les pêcheurs et   les transformateurs. Ils ont convenu de poursuivre dans cette voie, que l’on   appelle l’approche « De la mer à la table ». Ils ont débattu en profondeur de   l’importance de considérer l’industrie du point de vue de sa viabilité   économique, et ont étudié des recommandations en ce sens provenant de sommets   provinciaux et de diverses autres tribunes.

Les ministres se sont engagés à poursuivre leur collaboration sur ces enjeux   et ont mandaté les fonctionnaires pour qu’ils recensent les points communs   résultant des sommets et qu’ils soumettent à l’examen des ministres des   propositions visant à améliorer la valeur des secteurs des pêches et de   l’aquaculture.

Reconnaissant qu’une approche de commercialisation axée sur l’Atlantique   servirait de complément aux efforts des provinces et des territoires, les   ministres ont créé un groupe de
travail fédéral-provincial-territorial qui   sera dirigé par le Québec. Ce groupe de travail aura pour tâche d’explorer les   possibilités de mise en marché stratégique des produits de la mer,   d’analyser
les tendances internationales sur les marchés, d’améliorer la   coordination entre les efforts de mise en marché et les pêcheurs, et d’obtenir   des fonds de mise en marché provenant d’autres sources. Il présentera ses   recommandations aux ministres à la prochaine réunion du CMPAA, au début de 2008   en Nouvelle-Écosse.

Les ministres, qui ont souligné l'extraordinaire potentiel de l'aquaculture,   se sont engagés à faire leur part pour aider l’industrie canadienne de   l’aquaculture à réaliser tout son potentiel. Pour ce faire, ils reconnaissent la   nécessité d'harmoniser le cadre réglementaire et d'améliorer le processus de   demande de site, et ce, tout en protégeant l'environnement et les stocks de   poisson. Ils ont aussi convenu de poursuivre les efforts nationaux pour élaborer   des propositions de programme en vue de l’adoption d’un cadre coordonné de   gouvernance et de réglementation de l’industrie; ce cadre devra aussi régir les   recherches dans le domaine, le développement et la commercialisation,   l’infrastructure  et l’intendance. 

« Je crois que le temps est venu pour nous d’harmoniser les règlements   fédéraux et provinciaux et de résoudre les autres enjeux actuels comme le choix   de sites pour le bien de l’industrie », d’ajouter le ministre Hearn.

Il est apparu de plus en plus clairement, au fil de la journée, que la   vigueur de l’industrie de la pêche passe obligatoirement par une structure de   gouvernance solide et axée sur la collaboration, à l’intérieur de laquelle tous   les intervenants ont leur mot à dire pour assurer leur avenir. C’est dans cet   esprit et pour assurer la viabilité et la durabilité de l’industrie que les   ministres ont répété leur appui sans équivoque au ministre fédéral pour qu’il   présente le plus tôt possible au Parlement une nouvelle Loi sur les   pêches modernisée.

Relevant l’importance accordée au Nord canadien dans le récent discours du   Trône, le ministre du Nunavut a soulevé le potentiel économique et les exigences   uniques de développement des pêches du Nord canadien.

Le CMPAA se compose des ministres des pêches et de l’aquaculture   des provinces de l’Atlantique, du Québec, du Nunavut et du gouvernement fédéral.   Ces ministres se réunissent périodiquement pour débattre des enjeux de la pêche   et de l’aquaculture qui intéressent particulièrement l’Est du Canada.

POUR PLUS D’INFORMATION :

                                                                           
Phil Jenkins
           Relations avec les médias
           Pêches et Océans   Canada
           613-993-5413
Wayne MacKinnon
           Cabinet du ministre Campbell
           Gouvernement de   l’Île-du-Prince-Édouard
           902-368-4888
           

Steve Outhouse
           Directeur des Communications
           Cabinet du   ministre
           Pêches et Océans Canada, Ottawa
           613-992-3474