Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME)

COMMUNIQUÉ – LES MINISTRES METTENT DE L’AVANT UNE NOUVELLE APPROCHE EN MATIÈRE DE QUALITÉ DE L’AIR

St. John’s  (Terre-Neuve-et-Labrador) – le 20 octobre 2010 –  Les ministres de  l’Environnement fédéral, provinciaux et territoriaux  mettent de l’avant une  nouvelle approche de collaboration en matière de  gestion de l’air pour mieux  protéger la santé humaine et  l’environnement.      

« La pollution atmosphérique a un énorme impact  sur  l’environnement, la santé humaine et l’économie », a déclaré Charlene   Johnson, ministre de l’Environnement et de la Conservation de  Terre-Neuve-et-Labrador  et présidente du Conseil canadien des ministres  de l’environnement (CCME).

Une étude publiée en 2008 par l’Association médicale  canadienne  indiquait que le coût des problèmes de santé causés par la pollution   atmosphérique s’élève à plus de 8 milliards de dollars par année au   Canada. La pollution atmosphérique a aussi des effets néfastes sur les   écosystèmes aquatiques et terrestres, réduit la production agricole et   forestière et endommage la surface des bâtiments.

« Cette nouvelle approche de gestion est globale  et améliorera la  qualité de l’air au Canada. Cette initiative est inspirée  de mesures  déjà engagées par le Canada, les provinces et les territoires en vue  de  gérer la qualité de l’air », a indiqué la ministre Johnson.   « L’établissement de normes claires permettra d’établir une corrélation   plus étroite entre un fort développement économique et un environnement  sain et  durable. »

Le nouveau système de gestion de la qualité de l’air  proposé  prévoirait des normes canadiennes de qualité de l’air ambiant plus   ambitieuses et des exigences cohérentes dans l’ensemble du pays en  matière d’émissions  industrielles. La nature de la participation des  provinces et des territoires à  ce système sera sujette à l’approbation  de chacun des gouvernements. Des  bassins atmosphériques régionaux et  des zones atmosphériques seraient établis  dans chaque province et  territoire. Dans le nouveau système, les Canadiens  auraient rapidement  accès à de l’information sur la qualité de l’air par le  biais de  nouveaux mécanismes de communication de données, de modélisation et de   surveillance accessibles au public. Ce système devrait faciliter les   discussions avec les États-Unis sur la pollution atmosphérique qui  traverse la  frontière canado-américaine.

Les ministres ont établi un échéancier de travail et  entrepris des  travaux sur les premières étapes du nouveau système. Ils se sont   engagés à mener un processus de collaboration et continueront à y faire   participer des intervenants. Les ministres ont chargé leurs  représentants de formuler  les principaux éléments du système en 2011.  Leur mise en œuvre débutera en 2013.  Ce système sera fondé sur une  proposition de modèle mise au point par un comité  d’experts issus des  gouvernements, d’organismes non gouvernementaux et de  l’industrie. Les  ministres ont rendu hommage à l’excellent travail réalisé par  le comité  multipartite au cours des deux dernières années et en ont remercié   tous les membres.

Les ministres ont aussi approuvé un Plan d’action sur  l’eau qui  débutera dès janvier 2011. Le plan d’action triennal précise les   produits à livrer et les résultats à atteindre pour réaliser les cinq  buts  stratégiques que les ministres ont adoptés lors de leur dernière  réunion. Ces  buts nous aideront à donner accès aux Canadiens à de l’eau  saine et sûre, en  quantité suffisante pour répondre à leurs besoins  par des moyens qui  maintiennent également l’intégrité des écosystèmes.  Les premières activités  prévues au plan d’action sont les suivantes :

       
  • l’établissement d’un cadre pancanadien pour une  gestion durable  des eaux souterraines;
  •    
  • des documents d’orientation pour l’échange de données  sur les  eaux souterraines et de surface, l’évaluation de la vulnérabilité des   bassins versants aux changements climatiques et l’évaluation des réseaux  de  surveillance de l’eau sous l’angle de l’adaptation aux changements  climatiques;
  •    
  • l’élaboration de principes pancanadiens de gestion  intégrée des  ressources en eau et la mise en commun de bonnes pratiques de  gestion.

Les  ministres ont également annoncé une nouvelle norme  pancanadienne pour les  produits et les emballages compostables élaborée  par le Bureau de normalisation  du Québec, un organisme de  normalisation. Dans le cadre de ce programme  volontaire, les fabricants  pourront utiliser un logo spécial  « Compostable » sur leurs produits  pour indiquer que ces derniers  peuvent être compostés dans les  installations municipales ou industrielles  participantes. La norme  énonce les critères auxquels doivent se conformer les produits  et les  emballages pour que les matériaux dont ils sont faits soient considérés   compostables.

Le CCME est le principal  forum intergouvernemental qui, sous la  direction des ministres, mène une action  concertée dans des dossiers  environnementaux d’intérêt national et  international.

Personnes  ressources :

                                               
           

Michael Goeres
           Directeur exécutif
           Secrétariat du CCME
           204-948-2172

           
Melony O'Neill
           Directrice des communications
           Environnement et Conservation T.-N.-L.
           709-729-2575