Conseil des ministres des Pêches et de l’Aquaculture (CCMPA) – Réunion des ministres

COMMUNIQUÉ – LES MINISTRES POURSUIVENT LEUR COLLABORATION EN FAVEUR DE LA PROTECTION DES PÊCHES ET DU DÉVELOPPEMENT DES INDUSTRIES CANADIENNES DE LA PÊCHE ET DE L’AQUACULTURE

Les ministres  responsables des pêches clôturent la réunion annuelle du Conseil canadien des  ministres des pêches et de l’aquaculture

Calgary (Alberta) – Le 26 juin, la ministre fédérale et ses homologues  provinciaux et territoriaux ont pris part à la réunion annuelle du Conseil  canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture (CCMPA), où ils ont  réaffirmé leur engagement à favoriser la création d’emploi, la croissance  économique et la prospérité à long terme tout en discutant de la durabilité et  d’un grand nombre de sujets liés à la pêche et à l’aquaculture.

La réunion  annuelle que coprésidaient l’honorable Gail Shea, ministre fédérale  des Pêches et des Océans, et l’honorable Cal Dallas, ministre albertain des  Relations internationales et intergouvernementales, a permis de  rassembler les ministres responsables des pêches de la Nouvelle-Écosse, du  Nouveau-Brunswick, de la Colombie-Britannique, de l’Île-du-Prince-Édouard, de  Terre-Neuve-et-Labrador, de la Saskatchewan et du Nunavut. Le Québec était représenté  par l’adjoint parlementaire de son ministre.

Les ministres ont discuté des deux ententes commerciales  internationales récemment annoncées, à savoir l’Accord de libre-échange Canada-Corée et l’Accord économique et commercial global  intervenu avec l’Union européenne. Ils ont souligné la nécessité toujours  actuelle d’ouvrir d’autres marchés internationaux par des accords commerciaux  afin d’assurer la croissance et la prospérité à long terme, et de créer des possibilités  d’emploi pour les Canadiens. Les ministres ont fait remarquer que, pour tirer parti de ces nouveaux marchés, il  faut avoir accès à une main-d’œuvre stable dans les secteurs de l’aquaculture,  de la récolte et de la transformation.

La nouvelle  réglementation des activités aquacoles pour encadrer le secteur de  l’aquaculture, annoncée plus tôt aujourd’hui par la ministre Shea, démontre de  quelle façon le gouvernement fédéral entend poursuivre un programme de  réglementation ciblé et pragmatique et surmonter les principaux obstacles à la  croissance de l’industrie, tout en protégeant l’environnement, dans le respect  des compétences des provinces et territoires.

Les ministres ont aussi discuté de la réglementation  proposée sur les espèces aquatiques envahissantes. Depuis plusieurs années, les  gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux conjuguent leurs efforts  pour protéger les eaux canadiennes contre les espèces aquatiques envahissantes.  Les ministres ont convenu de l’importance de cette réglementation nouvellement  élaborée, laquelle se veut un mécanisme clé de gestion de la menace que posent  les espèces aquatiques envahissantes pour nos eaux, ce qui permettra de  préserver nos intérêts économiques et nos espèces.

Les ministres ont  par ailleurs pu entendre une présentation sur la mise en œuvre continue du  Programme de protection des pêches, de même qu’un bilan du Programme de  partenariats relatifs à la conservation des pêches récréatives (PPCPR), un  programme financé à hauteur de 25 millions de dollars au total dans le  cadre du Plan d’action économique. La pêche récréative est une industrie  importante au Canada et contribue grandement à l’économie canadienne, surtout  en zone rurale. En 2010, les pêcheurs à la ligne ont généré 8,3 mille milliards  de dollars pour les économies locales.

Après la rencontre du CCMPA, le Conseil des ministres des  pêches et de l’aquaculture de l’Atlantique s’est réuni pour discuter des défis importants  qui se posent toujours à l’industrie du homard de l’Atlantique. Ils ont aussi  discuté de la récente décision de l’Organisation mondiale du commerce dans le  dossier de l’embargo sur le phoque de l’Union européenne.

Les ministres ont souligné l’importance des consultations  et des démarches des derniers mois pour s’attaquer aux enjeux de l’industrie du  homard. Ils ont aussi reconnu les défis auxquels l’industrie des pêches fait  face, tels que les pénuries criantes régionales de main-d’œuvre dans le secteur  de la transformation.

L’Ontario accueillera la prochaine réunion du Conseil  canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture en 2015.

Faits en bref

       
  • Le Canada et l’Union  européenne sont parvenus à un accord de principe en octobre 2013 portant sur un  accord commercial global qui permettra de stimuler grandement les échanges  commerciaux et les investissements entre les deux partenaires, de créer des  emplois et d’offrir des débouchés pour les Canadiens. À l’entrée en vigueur de  l’accord commercial conclu entre le Canada et l’Union européenne, près de  96 p. 100 de tous les tarifs douaniers imposés par l’Union européenne  sur le poisson et les produits de la mer canadiens seront éliminés et les  4 p. 100 restants disparaîtront à la septième année de l’accord.
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  • Les pêches commerciales  jouent un rôle crucial dans l’économie du Canada, en particulier dans les  régions côtières. En 2013, le Canada a exporté pour 4,4 milliards de  dollars de poisson et de produits de la mer, soit une augmentation de 268  millions de dollars par rapport à 2012.
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  • L’industrie aquacole  canadienne équivaut présentement à plus de 14 000 postes stables, à  temps plein et à l’année dans les communautés rurales, côtières et autochtones.
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  • Près de 50 p. 100 des  produits de la mer consommés dans le monde proviennent de l’aquaculture. D’ici  2030, on estime que la demande pourrait être supérieure de 40 millions de  tonnes à l’offre.
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  • Les prochaines étapes du  programme de réforme réglementaire comprendront un certain nombre d’initiatives  réglementaires, comme des modifications au Règlement  du Pacifique sur l’aquaculture. Celles-ci établiront une grille de paiement  des droits de permis pluriannuels pour les exploitants d’aquaculture en plus de  leur permettre d’effectuer des versements échelonnés annuellement pour ces  permis.
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  • Les espèces aquatiques  envahissantes représentent une menace sérieuse et grandissante pour les  écosystèmes marins et d’eau douce du Canada en plus d’avoir des répercussions  sur de nombreux secteurs de l’économie canadienne. À l’heure actuelle, il n'y a  pas de réglementation de portée nationale au Canada, de sorte qu'il est  difficile de protéger nos précieuses voies navigables contre les nouvelles espèces  aquatiques envahissantes et celles qui sont déjà établies.

Citations

« Des océans  et eaux en santé ainsi que l’aquaculture et les pêches récréatives et  commerciales occupent une place importante dans l’économie du Canada. Notre  gouvernement s’est engagé à collaborer avec ses partenaires provinciaux et  territoriaux dans le but de maximiser la création d’emplois et la croissance  économique dans ces secteurs tout en appliquant des normes rigoureuses en  matière d’environnement et de conservation. »

L’honorable Gail Shea, ministre des Pêches et des  Océans

« En  tant qu’hôte de la réunion annuelle du Conseil canadien des ministres des  pêches et l’aquaculture, l’Alberta se réjouit de jouer un rôle de premier plan  en contribuant à maintenir et à promouvoir le statut productif des pêches dans  tout le pays. Les Albertains entendent gérer de manière durable nos ressources  naturelles et nous croyons que les résultats de cette rencontre nous aideront à  parvenir à cet objectif. »

L’honorable Cal Dallas, ministre albertain des Relations  internationales et intergouvernementales

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