Réunion du Conseil des ministres des Pêches et de l’Aquaculture de l’Atlantique (CMPAA)

COMMUNIQUÉ – PÊCHE ET AQUACULTURE DANS L’ATLANTIQUE – LES MINISTRES METTENT L’ACCENT SUR LA COLLABORATION

OTTAWA – Le 26 novembre 2004 – Le Conseil des ministres des pêches et de l’aquaculture de l’Atlantique (CMPAA) s’est réuni aujourd’hui à Ottawa. Cette rencontre des ministres des provinces de l’Atlantique, du Québec et du Nunavut s’est déroulée sous la présidence conjointe de madame Françoise Gauthier, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, et du ministre fédéral des Pêches et des Océans, l’honorable Geoff Regan.

« Cette réunion donne aux provinces et au Nunavut l’occasion de discuter de dossiers d’intérêt commun et de dégager d’éventuelles pistes de solution dans le respect de l’entente de coopération intergouvernementale », a déclaré la ministre Gauthier. « Le travail conjoint entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territorial est essentiel si nous voulons relever avec succès les nombreux défis qui se présentent dans les secteurs des pêches et de l’aquaculture. »

Le Cadre stratégique de gestion des pêches sur la côte de l’Atlantique a été rendu public au printemps; les ministres ont discuté des étapes importantes pour concrétiser le renouvellement des pêches. Le MPO prend des mesures pour moderniser sa gestion des pêches afin d’assurer la viabilité et la compétitivité internationale de l’industrie. Il pourrait s’agir, entre autres, de modifier la Loi sur les pêches. Il est également important de minimiser les différends grâce à la stabilité à long terme de l’accès aux pêches et des répartitions de quotas. Les ministres provinciaux et territorial ont soulevé les défis qu’ils doivent relever et ont discuté de l’importance de tenir compte du secteur de la transformation. Les ministres ont de plus réaffirmé qu’ils continueront de travailler ensemble – et de concert avec l’industrie et d’autres intervenants – afin de créer les conditions nécessaires au développement d’une industrie viable et autonome.

Les ministres ont convenu d’annoncer les plans de pêche et les mesures de gestion le plus tôt possible afin de permettre aux pêcheurs, aux transformateurs et aux intervenants d’élaborer leurs plans de pêche en vue d’optimiser la valeur de leurs quotas.

Lors des discussions sur la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril (la LEP), les ministres se sont dits inquiets de la possibilité que certaines espèces aquatiques s’ajoutent à la liste des espèces désignées et des répercussions que ces inscriptions pourraient avoir sur la pêche commerciale et d’autres secteurs touchés. Les ministres ont également fait ressortir la nécessité de maintenir une étroite collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et l’industrie et tous les intervenants pour s’assurer que les répercussions, notamment sur l’environnement et la société, soient évaluées soigneusement avant que les décisions ne soient prises quant à l’ajout à la liste de la LEP d’espèces aquatiques comme la morue et le brosme.
Les rapports d’avancement de chacune des trois équipes de travail fédérales-provinciales sur le rétablissement de la morue constituées en 2003 étaient également inscrits à l’ordre du jour. Les ministres ont chargé leurs représentants de s’assurer d’établir les liens nécessaires entre le processus de rétablissement de la morue et la LEP.

« Des travaux sont déjà en cours avec les provinces, en consultation avec l’industrie et d’autres intervenants, afin de voir au rétablissement et à la durabilité de ces stocks de morue, et je suis satisfait des progrès accomplis à ce jour », a déclaré le ministre Regan.

Les travaux des équipes de travail sur le rétablissement de la morue mèneront à l’élaboration de stratégies de rétablissement et de plans de gestion à long terme pour la morue. Par ailleurs, les équipes de travail coordonneront leurs efforts avec ceux du gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de la LEP, et de vastes consultations auprès du public et de divers intervenants seront entreprises au cours des prochains mois.

Les ministres ont passé en revue des plans visant à renforcer les relations fédérales-provinciales-territoriales dans le domaine de l’aquaculture, un champ de compétence partagée, grâce à l’élaboration d’une entente-cadre globale sur l’aquaculture. Celle-ci pourrait couvrir des points comme la définition des rôles et responsabilités et des accords de partage des coûts pour la mise sur pied de programmes de même qu’assurer la flexibilité nécessaire pour tenir compte des politiques et programmes provinciaux et territoriaux. Les ministres ont également convenu d’intensifier leurs efforts en vue de la création d’un partenariat national sur la santé des animaux aquatiques.

« Nous avons réitéré aujourd’hui notre volonté de faire avancer ensemble les dossiers touchant l’avenir des pêches et de l’aquaculture dans l’Atlantique », a ajouté le ministre Regan. « Nous avons demandé à nos fonctionnaires de travailler en vue de faire rapport des progrès à la prochaine réunion des ministres, en avril 2005. »

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