Le Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes (SCIC) a continué de subir les effets importants de la pandémie de COVID-19 tout au long de 2021-2022, alors que 98 % des réunions auxquelles il a offert ses services se sont déroulées sous forme virtuelle. L’organisme a tout de même appuyé ses premières rencontres en personne dans le contexte de l’après-pandémie. Même si seulement 2 % des réunions ont été tenues en personne, ces occasions d’apprentissage ont fourni au SCIC des renseignements essentiels quant à son fonctionnement dans la « nouvelle normalité », par exemple en ce qui concerne l’utilisation de salles plus grandes pour permettre l’éloignement physique, l’élimination de certains services offerts sur les lieux et la mise en place de procédures de désinfection.

Les téléconférences ont connu un ralentissement marqué en 2021-2022, leur nombre ayant été au plus bas depuis 2012-2013 alors que nos clients se sont tournés vers la vidéoconférence. Les améliorations que le SCIC a apportées à son équipement de vidéoconférence et aux divers outils qu’il offre à ses clients ont contribué à faciliter cette transition. L’adoption soudaine de la vidéoconférence a permis aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux de réduire considérablement les coûts et le temps de déplacement associés aux réunions intergouvernementales. La haute direction du SCIC a aussi commencé à revoir son modèle d’affaires et la structure de l’organisme pour s’adapter à ce nouvel environnement virtuel et hybride.

Le SCIC a continué de recourir au Programme fédéral d’expérience de travail étudiant et a mis en place un programme de perfectionnement professionnel à l’intention des employés admissibles. Un grand nombre de départs et de retraites prévues sont survenus en 2021-2022, mais le Secrétariat est parvenu à atténuer ce risque en dotant les postes de manière proactive, optant pour un chevauchement dans les postes clés afin d’assurer le transfert du savoir organisationnel.