Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes
État des résultats prospectif (non audité)

Pour l’exercice terminé le 31 mars
(en dollars)
Résultats
projetés de
2021-2021
Résultats
prévus de
2022-2023
Charges

Services aux conférences intergouvernementales
Services internes

4 340 478
1 382 826
4 708 588
1 497 250
Total des charges 5 723 304 6 205 838
Revenus

Ententes de partage des frais – transferts reçus des gouvernements provinciaux
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement

968 800
(968 800)
968 800
(968 800)
Total des revenus 0 0
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement 5 723 304 6 205 838

Les notes complémentaires font partie intégrante de l’état des résultats prospectif.

Notes à l’état des résultats prospectif (non audité)

1. Méthodologie et hypothèses importantes

L’état des résultats prospectif a été établi en fonction des priorités du gouvernement qui sont décrites dans le plan ministériel.

Les renseignements présentés dans les résultats projetés de l’exercice 2021-2022 sont fondés sur les résultats réels en date du 28 janvier 2022 et sur les prévisions pour le reste de l’exercice. Des prévisions ont été réalisées pour les résultats prévus de l’exercice 2022-2023.

Les principales hypothèses qui sous-tendent les prévisions sont les suivantes :

  1. les activités de l’organisme resteront, pour l’essentiel, les mêmes que celles de l’exercice précédent;
  2. le Secrétariat s’attend à ce que le nombre de conférences en personne augmente en 2022-2023, sans toutefois revenir au niveau d’avant la pandémie. Cela donnera lieu à une hausse des coûts de fonctionnement et d’entretien pour ce qui est de la prestation du programme;
  3. les charges et les revenus, y compris la détermination des montants de sources internes et externes au gouvernement, sont fondés sur l’expérience acquise. L’évolution générale historique devrait se poursuivre.

Ces hypothèses sont adoptées en date du 28 janvier 2022.

2. Variation et évolution des prévisions financières

Même si tous les efforts ont été déployés afin de prévoir les résultats définitifs pour le reste de l’exercice 2021-2022 et pour 2022-2023, les résultats réels des deux exercices risquent de différer des prévisions financières présentées, et l’écart pourrait être important.

Lors de la préparation du présent état des résultats prospectif, le Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes (SCIC) a établi des estimations et des hypothèses à l’égard d’événements futurs. Ces estimations et hypothèses pourraient différer des résultats financiers réels subséquents. Elles sont fondées sur l’expérience acquise et d’autres facteurs, notamment les prévisions relativement aux événements futurs qui sont considérées comme raisonnables compte tenu des circonstances, et sont évaluées de façon continue.

Les facteurs qui pourraient donner lieu à des écarts importants entre l’état des résultats prospectif et l’état des résultats historique incluent :

  1. le moment et le montant des acquisitions et des aliénations d’équipements, qui peuvent influer sur les gains ou pertes et les charges d’amortissement;
  2. la mise en œuvre de nouvelles conventions collectives;
  3. le contexte intergouvernemental, qui peut influer sur le nombre de conférences appuyées par les Services aux conférences;
  4. l’évolution imprévisible de la pandémie, qui déterminera le niveau et la nature réels des activités de conférence;
  5. les modifications supplémentaires au budget de fonctionnement, en raison de nouvelles initiatives ou de rajustements techniques mis en œuvre plus tard au cours de l’exercice.

Une fois le plan ministériel déposé au Parlement, le Secrétariat ne fera pas de mise à jour des prévisions, quelles que soient les modifications apportées aux ressources financières dans les budgets supplémentaires des dépenses. Les écarts seront expliqués dans le Rapport sur les résultats ministériels.

3. Sommaire des principales conventions comptables

L’état des résultats prospectif a été préparé conformément aux conventions comptables du gouvernement du Canada en vigueur pour l’exercice 2021-2022, et il s’appuie sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l’utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence notable par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

a) Charges

Les charges du SCIC sont généralement comptabilisées lorsque les biens sont reçus ou les services sont rendus et comprennent les charges liées au personnel, aux services professionnels et spéciaux, aux réparations et à l’entretien, aux services publics, aux fournitures et à l’approvisionnement ainsi qu’à l’amortissement des immobilisations corporelles. Elles incluent des provisions qui tiennent compte des changements à la valeur des actifs et des passifs, y compris les provisions pour créances douteuses, pour les prêts, les placements et les avances et pour la désuétude des stocks. De plus, les charges prennent notamment en considération l’utilisation des stocks et les charges payées d’avance.

b) Revenus

Les autres revenus sont comptabilisés dans l’exercice au cours duquel les opérations ou les évènements qui ont généré les revenus surviennent.

Les revenus non disponibles ne peuvent servir à acquitter les passifs de l’organisme. Bien que l’on s’attende à ce que l’administrateur général maintienne le contrôle comptable, il n’a pas le pouvoir de disposer des revenus non disponibles. Par conséquent, les revenus non disponibles sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont présentés en réduction du montant brut des revenus de l’entité.

4. Autorisations parlementaires

Le ministère est financé par le gouvernement du Canada au moyen d’autorisations parlementaires. La formule de comptabilisation des autorisations consenties à l’organisme ne correspond pas à celle des rapports financiers établis selon les principes comptables généralement reconnus, étant donné que les autorisations sont principalement fondées sur les besoins de trésorerie. Les postes comptabilisés dans l’état des résultats prospectif d’un exercice donné peuvent être financés au moyen d’autorisations parlementaires approuvées au cours de l’exercice précédent, de l’exercice en cours ou d’exercice futurs. Par conséquent, le coût de fonctionnement net de l’organisme pour l’exercice diffère suivant qu’il est calculé selon les principes du financement public ou selon la méthode de comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations demandées
(en dollars)
Résultats
projetés de
2021-2022
Résultats
prévus de
2022-2023
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement

Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n’ont pas d’incidence sur les autorisations :

Diminution (augmentation) des avantages sociaux futurs
Diminution (augmentation) des indemnités de vacances et congés compensatoires
Services fournis gratuitement par d’autres ministères

5 723 304

 

(22 172)
(5 427)
(602 515)

6 205 838

 

(1 999)
56 337
(638 498)

(630 114)

(584 160)

Utilisation prévue des autorisations demandées 5 093 190 5 621 677

 

Autorisations fournies/demandées
(en dollars)
Résultats
projetés de
2021-2022
Résultats
prévus de
2022-2023
Autorisations accordées/demandées
Crédit 1 − Dépenses du fonctionnement
Montants des postes législatifs
5 903 342
434 248
5 613 899
442 767
Autorisations accordées/demandées totales
Moins : estimation des autorisations non utilisées et autres rajustements
6 337 590
(1 244 400)
6 056 666
(434 989)
Utilisation prévue des autorisations demandées 5 093 190 5 621 677

les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué

Les autorisations prévues représentent les résultats prévus en ce qui concerne les postes législatifs, les initiatives approuvées qui sont incluses ou qui devraient être incluses dans les documents du budget des dépenses et, lorsque des estimations raisonnables peuvent être effectuées, les montant estimatifs des affectations des crédits centraux du Conseil du Trésor.