L’honorable Dominic LeBlanc, c.p., c.r., député
Président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre des Affaires intergouvernementales
ISSN : 2562-7376
Catalogue : CE31-7F-PDF
Table des matières
Coup d’œil sur les résultats ainsi que le contexte opérationnel
Résultats : ce que nous avons accompli
Analyse des tendances en matière de dépenses et de ressources humaines
Dépenses et activités du gouvernement du Canada
États financiers et faits saillants des états financiers
Renseignements supplémentaires
Raison d’être, mandat et rôle : Qui nous sommes et ce que nous faisons
Cadre de présentation de rapports
Renseignements connexes sur le Répertoire des programmes
Tableaux de renseignements supplémentaires
À titre de ministre des Affaires intergouvernementales, je suis heureux de présenter le Rapport sur les résultats ministériels 2019-2020 du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes.
Depuis sa création, en mai 1973, le Secrétariat a pour mandat d’offrir le soutien administratif et logistique nécessaire à la planification et à la conduite des conférences fédérales-provinciales-territoriales et provinciales-territoriales entre premiers ministres, ministres et sous-ministres, et ce, partout au Canada. L’amélioration des partenariats intergouvernementaux est un objectif stratégique important du gouvernement du Canada, et les conférences intergouvernementales multilatérales jouent un rôle déterminant dans sa réalisation. Pendant l’exercice 2019–2020, le Secrétariat a fourni ses services à 36 secteurs de l’activité gouvernementale à l’occasion de 119 réunions, dont un nombre croissant comportent des discussions avec des dirigeants autochtones.
En 2019-2020, le Secrétariat avait entre autres priorités de veiller à ce que ses services demeurent pertinents et qu’ils continuent de répondre aux besoins en rapide évolution de ses clients. Pour ce faire, l’organisme a fait la promotion de nouveaux formats de réunion et de technologies de soutien novatrices aux fins de la prestation des services de conférence, y compris sous forme virtuelle. Dans le cadre de son Plan d’action pour la modernisation, son studio de conférence à distance avec installations d’interprétation (qui était entré en service en novembre 2018) est devenu entièrement opérationnel, et le Secrétariat s’en sert désormais pour coordonner l’ensemble des réunions virtuelles qu’il appuie.
Ayant offert ses services dans le cadre de 48 téléconférences pendant l’exercice (c’était la cinquième année d’affilée où au moins le tiers des réunions appuyées se tenaient sous forme virtuelle), le Secrétariat s’est trouvé en bonne posture pour répondre aux besoins de ses clients au cours des dernières semaines de 2019-2020, alors que la pandémie de COVID-19 a compliqué la tâche des gouvernements pour ce qui est de planifier des réunions intergouvernementales, de les tenir et d’y participer.
La capacité du Secrétariat de s’adapter et de se réoutiller aussi rapidement à la suite de ce changement imprévu et fondamental du contexte opérationnel a une nouvelle fois mis en lumière sa faculté d’adaptation de même que la détermination et le dévouement de ses employés à l’égard de sa vision, « Travailler ensemble pour la réussite », et ce, sans égard aux circonstances.
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L’honorable Dominic LeBlanc, c.p., c.r., député
Président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre des Affaires intergouvernementales
Principaux résultats de 2019-2020 |
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Nous avons élaboré et mis en place divers guides et outils, dont certains à l’usage de nos clients, afin de faciliter l’organisation et la prestation efficaces des conférences, en particulier aux premières étapes de leur planification; nous avons revu et amélioré l’ensemble des sondages qui sont menés auprès des organisateurs de conférences et des participants afin de mesurer leur satisfaction quant au soutien offert par le SCIC; nous avons mis au point un nouveau calendrier virtuel qui permet à nos clients de voir presque en temps réel la disponibilité du SCIC. |
Le Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes (SCIC) a continué de mettre l’accent sur l’innovation et la prestation de services de conférence souples, économiques et de qualité aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Il a réalisé des progrès considérables afin de développer et de mettre en œuvre de nouveaux processus et de nouvelles technologies, notamment pour régler les difficultés de nature technique et autre que posent sans relâche les vidéoconférences et les téléconférences avec services d’interprétation. Ces améliorations ont permis au SCIC de s’adapter rapidement et de façon harmonieuse aux énormes répercussions qu’a eues, au début de 2020, le virage complet vers les conférences virtuelles en raison de la pandémie.
Nombre réel d’équivalents temps plein |
30 |
Le SCIC a fourni à tous ses employés l’équipement dont ils avaient besoin pour être pleinement mobiles, en plus d’instaurer de nouveaux processus qui ont permis à l’ensemble de l’effectif d’être entièrement fonctionnel à l’extérieur des bureaux. Par ailleurs, grâce aux nouveaux outils, politiques et procédures mis en œuvre, l’organisme sera désormais en mesure de maintenir ou de rétablir ses infrastructures et ses systèmes technologiques essentiels advenant une catastrophe naturelle ou d’origine humaine.
Dépenses réelles |
5 425 609 $ |
Le SCIC a fourni ses services dans le cadre de 119 conférences intergouvernementales de haut niveau, ce qui représente une baisse de 5 % par rapport à l’exercice précédent. Le nombre de réunions en personne a diminué de 13 % (en bonne partie en raison de l’élection fédérale de l’automne 2019), tandis que le nombre de téléconférences a augmenté de 12 % pour atteindre une proportion record de 40 % de toutes les conférences appuyées (un effet direct de la pandémie de COVID–19, qui a pris naissance au début de 2020). Dans l’ensemble, les clients continuent de se montrer très satisfaits des services du Secrétariat. Pour ce qui est des délégués, le taux de satisfaction a atteint 95 %, soit le deuxième taux le plus élevé depuis 2014–2015. Dans le cas des planificateurs de conférences, l’objectif de 90 % a encore une fois été dépassé avec un taux de satisfaction de 96,8 % pour les réunions en personne, soit le plus élevé en six ans. Enfin, le SCIC a tenu un Forum d’échange de connaissances qui a réuni des organisateurs de conférences de six gouvernements FPT et de huit secteurs clients. Le Forum permet aux organisateurs de conférences d’échanger des renseignements essentiels et de discuter des pratiques exemplaires de l’industrie.
Pour en savoir plus sur les plans, les priorités et les résultats accomplis du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes, consulter la section « Résultats : ce que nous avons accompli » du présent rapport.
Résultats : ce que nous avons accompliResponsabilité essentielleDescription : Le Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes offre des services spécialisés de planification et d’archivage ainsi que du soutien administratif impartial dans le cadre des conférences fédérales-provinciales-territoriales et provinciales–territoriales de premiers ministres, de ministres et de sous-ministres, et ce, partout au Canada. Résultats des faits saillants de la planification : La responsabilité essentielle de l’organisme relève du programme des Services aux conférences, qui est par conséquent tenu d’offrir des services efficaces, professionnels et novateurs dans le cadre des conférences intergouvernementales de haut niveau. Conformément à l’engagement du gouvernement fédéral de renouveler la collaboration et d’améliorer les partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux en vue d’apporter les changements positifs et véritables qu’il a promis aux Canadiens, le nombre de réunions intergouvernementales a été très semblable à celui de l’exercice 2018–2019. Le niveau d’activité soutenu qui s’est maintenu pendant tout l’exercice a encore une fois offert au SCIC d’excellentes occasions de resserrer ses liens avec les délégués fédéraux, provinciaux et territoriaux aux conférences ainsi qu’avec les autres intervenants, notamment les organisateurs de réunions et les secrétariats permanents qui ont facilité les relations intergouvernementales dans les 36 secteurs d’activité appuyés en 2019-2020. Par ailleurs, le défi consiste toujours à veiller à ce que l’organisme demeure capable de répondre à la demande croissante pour son large éventail de services et à ce que son offre reste pertinente, prospective et d’excellente qualité. Le SCIC doit continuer de satisfaire aux besoins traditionnels de ses clients en faisant appel à une gamme fiable de solutions éprouvées. Cela dit, on s’attend de plus en plus à ce qu’il ouvre la voie de manière proactive, offre des conseils et de l’orientation à ses clients et les encourage à adopter des approches novatrices afin d’assurer la tenue de réunions intergouvernementales de haut niveau et de maintenir des relations de collaboration florissantes et ouvertes entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, et il lui appartient de saisir cette occasion. En 2019-2020, l’adoption constante de pratiques exemplaires ainsi que de technologies et de méthodes conformes à la norme Or a grandement aidé l’organisme à assumer le rôle de leadership élargi qu’il peut et qu’il devrait jouer. Ces éléments ont été cernés lors de l’exercice de modernisation réalisé par le SCIC en 2018, qui a mené à l’élaboration d’un plan d’action global pour la modernisation. Les changements instaurés dans la foulée de ce plan sont devenus encore plus essentiels au début de la pandémie de COVID–19, durant les premiers mois de 2020, alors qu’on a assisté à l’abandon des événements en personne au profit des réunions intergouvernementales virtuelles à partir de la mi–février. Grâce à l’initiative Au-delà de 2020 et aux améliorations visant la modernisation apportées en 2019, le SCIC a été en mesure de s’adapter avec agilité aux graves répercussions de la pandémie sur son fonctionnement et de continuer à offrir l’ensemble de ses services et un soutien d’excellente qualité en tout temps. Les principaux éléments du Plan d’action pour la modernisation ont été intégrés aux activités et aux actions qui ont été réalisées ou élargies afin d’appuyer les cinq initiatives clés suivantes, qui ont été conçues pour donner suite à la responsabilité essentielle du SCIC et pour la faire progresser :
|
Résultats ministériels |
Indicateurs de rendement |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
Résultats réels |
Résultats réels |
Résultats réels |
R1 : Faciliter la tenue de discussions fédérales-provinciales-territoriales et provinciales-territoriales productives en planifiant et en soutenant des conférences de manière centralisée et professionnelle |
Taux de satisfaction des organisateurs de conférences[1] |
> 90 % |
31 mars 2020 |
93,3 % |
92,6 % |
96,8 % |
Taux de satisfaction des participants aux conférences[2] |
> 90 % |
31 mars 2020 |
92,4 % |
93 % |
95 % |
|
Pourcentage d’écart dans le nombre de conférences appuyées par le SCIC d’une année à l’autre[3] |
s.o. |
31 mars 2020 |
-2 % |
-9 % |
-5 % |
|
R2 : Innovation continue en matière de processus et de prestation de services afin de répondre aux besoins en évolution des clients
|
Nombre d’innovations en matière de technologie et de prestation de services mises en œuvre parmi celles cernées[4] |
s.o. |
31 mars 2020 |
7 |
4 |
7 |
Taux d’utilisation par les clients des principales innovations en matière de technologie et de prestation de services[5] |
> 75 % |
31 mars 2021 |
79 % |
83 % |
83 % |
[1] Proportion de répondants qui donnent une note de 4 ou de 5 sur 5 à une série de questions d’entrevue.
[2] Proportion de répondants qui donnent une note de 4 ou de 5 sur 5 à une série de questions de sondage.
[3] Nombre de conférences appuyées pour une année donnée comparativement à l’année précédente.
[4] Nombre des solutions novatrices mises en œuvre.
[5] Pourcentage des solutions novatrices adoptées par les clients.
Budget principal des dépenses |
Dépenses prévues |
Autorisations totales pouvant être utilisées |
Dépenses réelles |
Écart |
4 660 730 |
4 441 998 |
4 757 308 |
4 125 601 |
(316 397) |
Nombre d’équivalents temps plein prévus |
Nombre d’équivalents temps plein réels |
Écart |
25 |
22 |
(3) |
Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes sont accessibles dans l’InfoBase du GC.[i]
On entend par Services internes les groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme des services de soutien aux programmes ou qui sont requis pour respecter les obligations d’une organisation. Les Services internes désignent les activités et les ressources des 10 catégories de services distinctes qui soutiennent l’exécution des programmes au sein de l’organisation, sans égard au modèle de prestation des Services internes du ministère. Les 10 catégories de services sont :
services de gestion des acquisitions;
services de communication;
services de gestion des finances;
services de gestion des ressources humaines;
services de gestion de l’information;
services des technologies de l’information;
services juridiques;
services de gestion du matériel;
services de gestion et de surveillance;
services de gestion des biens.
Le programme des Services internes aide l’organisation à exécuter son mandat grâce à une gestion saine et prudente des biens, des ressources humaines et financières et des services de technologie de l’information. Le SCIC travaille sans relâche afin de demeurer à la fine pointe de la technologie et il continue d’innover dans les domaines où les percées le permettent. L’organisme s’est concentré sur la mobilité en milieu de travail afin de rendre son effectif entièrement mobile. Il a innové en adaptant ses processus pour qu’ils ne dépendent pas de l’endroit où se trouvent ses employés et il a revu ses méthodes de prestation des webconférences et des téléconférences, ce qui l’a placé en bonne posture pour composer avec ce qui est devenu la nouvelle normalité du travail au début de 2020.
Le SCIC a examiné, amélioré et simplifié ses processus internes afin de les rendre globaux, intégrés et efficients. En 2019-2020, on a retenu les services d’un cabinet comptable indépendant pour créer un outil d’estimation des coûts aux fins de la planification des conférences. Cet outil utilise une base de données regroupant des renseignements sur les conférences passées pour établir une estimation des coûts des événements à venir. De plus, les politiques renouvelées du Conseil du Trésor ont été analysées et les instruments du SCIC ont été mis à jour en conséquence. Les ententes de services partagés qui avaient été négociées avec d’autres organisations lors des exercices précédents pour permettre la prestation intégrée des services ont été examinées, actualisées et maintenues en vue de se conformer à la politique du gouvernement sur les ententes de service internes, de réduire les coûts et de garantir des services de qualité. Ces initiatives ont permis au SCIC d’assurer la tenue d’un grand nombre de conférences sans pour autant augmenter ses coûts de fonctionnement généraux.
Le SCIC est résolu à cultiver un environnement d’apprentissage continu et accorde une grande valeur aux contributions des employés. Il a mis sur pied un programme de mentorat grâce auquel les employés peuvent approfondir leurs connaissances en apprenant de leurs mentors. En 2019-2020, deux mentorés ont été jumelés à des mentors. En outre, le temps moyen consacré à la formation par chaque employé a été de 15 heures (comparativement à 38 heures en 2018-2019 et à 13 heures en 2017–2018). Des efforts importants ont aussi été produits en vue de renouveler l’effectif du SCIC, en revoyant les plans de dotation et de relève en place pour mieux répondre aux besoins opérationnels et tenir compte du contexte démographique. Le SCIC a embauché davantage d’étudiants, pris des mesures de dotation proactives et créé plusieurs bassins de candidats qualifiés.
Enfin, pour favoriser un milieu de travail sain et promouvoir la santé mentale, des séances hebdomadaires de pleine conscience et de méditation ont été organisées le midi dans la salle de conférence du bureau. On a aussi souligné l’attribution de prix de reconnaissance lors d’événements réunissant tous les employés, notamment le Prix d’excellence du secrétaire et le Prix des employés du Secrétariat, et des approches de dotation novatrices comme la participation à des salons de l’emploi et la création de partenariats avec des collèges et des universités ont été mises de l’avant.
Budget principal des dépenses |
Dépenses prévues |
Autorisations totales pouvant être utilisées |
Dépenses réelles |
Écart |
1 482 587 |
1 417 252 |
1 499 064 |
1 300 008 |
(117 244) |
Nombre d’équivalents temps plein prévus |
Nombre d’équivalents temps plein réels |
Écart |
7 |
8 |
1 |
Responsabilités essentielles et Services internes |
Budget principal des dépenses |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Dépenses prévues |
Autorisations totales pouvant être utilisées |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2019-2020 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2017-2018 |
Services aux conférences intergouverne-mentales |
4 660 730 |
4 441 998 |
4 301 525 |
4 301 525 |
4 757 308 |
4 125 601 |
3 990 884 |
4 084 661 |
Services internes |
1 482 587 |
1 417 252 |
1 370 426 |
1 370 426 |
1 499 064 |
1 300 008 |
1 279 690 |
1 289 066 |
Total |
6 143 317 |
5 859 250 |
5 671 951 |
5 671 951 |
6 256 372 |
5 425 609 |
5 270 574 |
5 373 727 |
Il est important de noter que le SCIC ne convoque pas de réunions intergouvernementales. Il est plutôt appelé à répondre aux décisions prises par les gouvernements de se rencontrer pour aborder des dossiers nationaux clés ou des problèmes précis. L’endroit et la date où se tiennent les rencontres, leur nombre et leur durée sont tous des facteurs sur lesquels le Secrétariat n’a aucune maîtrise. Le SCIC fait preuve de prudence et de probité dans l’utilisation de ses fonds afin d’exécuter son mandat.
Les activités de conférence ont quelque peu ralenti (119 conférences en 2019-2020, comparativement à 125 en 2018-2019). Le SCIC continue de garantir un modèle de prestation de services pertinent et souple tout en assurant une utilisation efficace et efficiente des ressources. Ainsi, pour le cinquième exercice consécutif, des économies ont été réalisées grâce au grand nombre de téléconférences. Les gouvernements participent à ces dernières à distance, ce qui réduit considérablement les coûts pour le SCIC. Cela a été observable tout particulièrement pendant les dernières semaines de 2019-2020, au début de la pandémie de COVID-19 au Canada. En fait, les 14 conférences appuyées après le 20 février ont été tenues par téléconférence, alors que plusieurs réunions en personne (dont une rencontre des premiers ministres) ont été annulées ou reportées et converties en format virtuel.
Responsabilités essentielles et Services internes |
Équivalents temps plein réels 2017-2018 |
Équivalents temps plein réels 2018-2019 |
Nombre d’équivalents temps plein prévus |
Équivalents temps plein réels |
Nombre d’équivalents temps plein prévus 2020-2021 |
Nombre d’équivalents temps plein prévus 2021-2022 |
Services aux conférences intergouverne-mentales |
22 |
20 |
25 |
22 |
25 |
25 |
Services internes |
7 |
6 |
7 |
8 |
7 |
7 |
Total |
29 |
26 |
32 |
30 |
32 |
32 |
Les effectifs du SCIC ont augmenté en 2019-2020, à la suite de la dotation de postes vacants. Le roulement de personnel a aussi ralenti comparativement aux deux exercices précédents. Le Secrétariat continue de prendre diverses mesures afin de composer de façon proactive avec les départs éventuels. Par exemple, il crée des bassins de candidats qualifiés et des possibilités de perfectionnement professionnel à l’interne, notamment en offrant du mentorat, des affectations intérimaires et des rotations aux employés déjà en place.
Pour obtenir des renseignements sur les dépenses votées et les dépenses législatives du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes, consulter les Comptes publics du Canada de 2019-2020.[ii]
Des renseignements sur l’harmonisation des dépenses du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes avec les activités et dépenses du gouvernement du Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC. [iii]
Les états financiers (non audités) du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes pour l’exercice se terminant le 31 mars 2020 se trouvent sur le site Web du Ministère.
Renseignements financiers |
Résultats prévus* |
Résultats réels |
Résultats réels |
Écart (résultats réels de 2019-2020 moins |
Écart (résultats réels de 2019-2020 moins |
Total des charges |
6 416 270 |
6 119 422 |
5 777 283 |
(296 848) |
342 139 |
Total des revenus |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts |
6 416 270 |
6 119 422 |
5 777 283 |
(296 848) |
342 139 |
Les charges totales se sont élevées à environ 6,1 millions de dollars, soit 342 000 $ de plus qu’à l’exercice précédent. Cet écart s’explique principalement par l’augmentation des dépenses liées aux salaires et aux avantages sociaux des employés (360 000 $) vu le plus grand nombre d’équivalents temps plein, qui se rapproche du nombre prévu. Une légère diminution des coûts de fonctionnement (17 000 $) a également été enregistrée.
Il convient de noter que les dépenses sont consignées selon la comptabilité d’exercice dans les états financiers et qu’elles comprennent les charges payées en notre nom par d’autres ministères. L’écart de 297 000 $ entre les résultats prévus et les résultats réels s’explique surtout par les postes demeurés vacants pendant l’année. Le SCIC ne convoque pas de réunions intergouvernementales; il est plutôt appelé à répondre aux décisions prises par les gouvernements de se rencontrer pour aborder des dossiers nationaux clés ou des problèmes précis.
Renseignements financiers |
2019-2020 |
2018-2019 |
Écart |
Total des passifs nets |
601 883 |
810 616 |
(208 733) |
Total des actifs financiers nets |
963 667 |
694 775 |
268 892 |
Dette nette du Ministère |
(361 784) |
115 841 |
(477 625) |
Total des actifs non financiers |
50 666 |
199 624 |
(148 958) |
Situation financière nette du Ministère |
412 450 |
83 783 |
328 667 |
Le total des passifs était d’environ 602 000 $, soit quelque 209 000 $ (26 %) de moins qu’à l’exercice précédent. Il se composait principalement des comptes créditeurs et des charges à payer, lesquels représentaient 67 % du total. La baisse découle principalement de la diminution des comptes créditeurs permanents et des salaires à payer.
Le total des actifs financiers nets s’élevait à environ 964 000 $ au 31 mars 2020, en hausse de quelque 269 000 $ (39 %) par rapport à l’exercice précédent. Cet accroissement est principalement attribuable à l’augmentation des comptes débiteurs pour le remboursement de dépenses de programme, par suite de la pandémie de COVID–19 et de ses incidences sur les activités courantes.
La dette nette du Ministère était de 362 000 $, soit environ 478 000 $ de moins qu’à l’exercice précédent. Cette diminution s’explique surtout par une réduction des comptes créditeurs permanents, une baisse des salaires et des traitements à payer et une hausse de l’amortissement des immobilisations corporelles.
Le total des actifs non financiers était d’environ 51 000 $ au 31 mars 2020, soit quelque 149 000 $ (75 %) de moins qu’à l’exercice précédent. Cette baisse découle principalement d’une hausse de 134 000 $ de l’amortissement cumulé des immobilisations et d’une perte de 5 000 $ sur l’aliénation d’immobilisations corporelles. Le reste de la diminution, soit environ 10 000 $, s’explique par des charges payées d’avance.
Ministre de tutelle : L’honorable Dominic LeBlanc
Administrateur général : André M. McArdle
Portefeuille ministériel : Président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre des Affaires intergouvernementales
Instrument habilitant : Le Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes a été créé suivant une entente intervenue à la Conférence des premiers ministres qui a eu lieu en mai 1973, et il a été désigné ministère fédéral par décret en conseil du 29 novembre de la même année.
Année d’incorporation ou de création : 1973
La section « Raison d’être, mandat et rôle : Qui nous sommes et ce que nous faisons » est accessible sur le site Web du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes.
Pour plus de renseignements sur les engagements organisationnels formulés dans la lettre de mandat du Ministère, consulter la lettre de mandat du ministre.
Le Cadre ministériel des résultats et le Répertoire des programmes officiels du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes pour 2019-2020 sont illustrés ci-dessous.
Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes sont accessibles dans l’InfoBase du GC.[iv]
Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous sont accessibles sur le site Web du Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes :
Il est possible de recourir au régime fiscal pour atteindre des objectifs de la politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’impôt, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales[v]. Ce rapport donne aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, y compris les descriptions, les objectifs, les renseignements historiques et les renvois aux programmes des dépenses fédéraux connexes. Les mesures fiscales présentées dans ce rapport relèvent du ministre des Finances.
Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes
Adresse postale
C.P. 488, succursale A
Ottawa (Ontario) K1N 8V5
Bureau
222, rue Queen, 12e étage
Ottawa (Ontario) K1P 5V9
Renseignements généraux : 613-995-2341
Télécopieur : 613-996-6091
Courriel : Info@scics.ca
Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
Dépenses de fonctionnement et en capital; paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers; et paiements à des sociétés d’État.
responsabilité essentielle (core responsibility)
Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
plan ministériel (Departmental Plan)
Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires. Les plans ministériels couvrent une période de trois ans et sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
priorité ministérielle (departmental priority)
Plan ou projet qu’un ministère a choisi de cibler et dont il rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou qui doit être fait en premier pour appuyer la réalisation des résultats ministériels souhaités.
résultat ministériel (departmental result)
Une conséquence ou un résultat qu’un ministère cherche à atteindre. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.
indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)
Une mesure quantitative du progrès réalisé par rapport à un résultat ministériel.
cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
Un cadre qui relie les responsabilités essentielles du ministère à ses résultats ministériels et à ses indicateurs de résultats ministériels.
rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
Rapport d’un ministère qui présente les réalisations réelles par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le plan ministériel correspondant.
expérimentation (experimentation)
La tenue d’activités visant à étudier, à mettre à l’essai et à comparer les effets et les répercussions de politiques et d’interventions afin d’étayer la prise de décisions fondée sur des éléments probants, et à améliorer les résultats pour les Canadiens en apprenant ce qui fonctionne, pour qui et dans quelles circonstances. L’expérimentation est liée à l’innovation (l’essai de nouvelles approches), mais en est différente, car elle comporte une comparaison rigoureuse des résultats. À titre d’exemple, le fait d’utiliser un nouveau site Web pour communiquer avec les Canadiens peut être un cas d’innovation; le fait de conduire des essais systématiques du nouveau site Web par rapport aux outils existants de sensibilisation ou un ancien site Web pour voir celui qui permet une mobilisation plus efficace est une expérimentation.
équivalent temps plein (full-time equivalent)
Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.
analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) (gender-based analysis plus [GBA+])
Processus analytique utilisé pour évaluer l’effet des politiques, des programmes et des services sur divers groupes de femmes, d’hommes et de personnes allosexuelles en fonction de multiples facteurs, notamment la race, l’ethnie, la religion, l’âge et l’incapacité physique ou mentale.
priorités pangouvernementales (government-wide priorities)
Aux fins du Rapport sur les résultats ministériels 2019-2020, les thèmes de haut niveau qui présentent le programme du gouvernement issu du discours du Trône de 2019 (c’est-à-dire lutter contre les changements climatiques, renforcer la classe moyenne, parcourir le chemin de la réconciliation, assurer la santé et la sécurité des Canadiens et placer le Canada en position favorable pour assurer sa réussite dans un monde incertain.
initiative horizontale (horizontal initiative)
Initiative dans le cadre de laquelle deux organisations fédérales ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures)
Recettes et décaissements nets au titre de prêts, de placements et d’avances, qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
rendement (performance)
Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons apprises ont été cernées.
indicateur de rendement (performance indicator)
Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’une organisation, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
production de rapports sur le rendement (performance reporting)
Processus de communication d’information sur le rendement fondée sur des éléments probants. La production de rapports sur le rendement appuie la prise de décisions, la responsabilisation et la transparence.
plan (plan)
Exposé des choix stratégiques qui montre comment une organisation entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
dépenses prévues (planned spending)
En ce qui a trait aux plans ministériels et aux rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le budget principal des dépenses.
Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son plan ministériel et son rapport sur les résultats ministériels.
programme (program)
Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein du ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services.
répertoire des programmes (program Inventory)
Compilation de l’ensemble des programmes du ministère et description de la manière dont les ressources sont organisées pour contribuer aux responsabilités essentielles et aux résultats du ministère.
résultat (result)
Conséquence externe attribuable en partie aux activités d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence de l’organisation.
dépenses législatives (statutory expenditures)
Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
cible (target)
Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’une organisation, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
dépenses votées (voted expenditures)
Dépenses approuvées annuellement par le Parlement par une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
[i] InfoBase du GC, https://www.tbs-sct.gc.ca/ems-sgd/edb-bdd/index-fra.html#start
[ii] Comptes publics du Canada, http://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/recgen/cpc-pac/index-fra.html
[iii] InfoBase du GC, https://www.tbs-sct.gc.ca/ems-sgd/edb-bdd/index-fra.html#start
[iv] InfoBase du GC, https://www.tbs-sct.gc.ca/ems-sgd/edb-bdd/index-fra.html#start
[v]. Rapport sur les dépenses fiscales fédérales, https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/services/publications/depenses-fiscales.html