Réunion des ministres responsables des forêts, de la faune, des espèces en péril et des pêches et de l’aquaculture et du Conseil canadien pour la conservation des espèces en péril

WHITEHORSE, le 16 septembre 2004 — Les ministres responsables des espèces sauvages des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux du Canada ont réitéré aujourd’hui leur soutien pour l’Accord sur les normes internationales de piégeage sans cruauté.

Signataire en 1997 de l’Accord, avec l’Union européenne et la Fédération de Russie, le Canada adhère aux pratiques reconnues internationalement de piégeage sans cruauté, assurant ainsi que les fourrures et les produits de la fourrure canadiens sont obtenus par des méthodes sans cruauté et durables.

Les ministres ont félicité l’Institut de la fourrure du Canada pour le travail accompli dans le développement de méthodes et de systèmes de piégeage sans cruauté, afin de remplir les obligations du Canada à l’égard de ce traité.

Son programme de recherche et de tests sur le piégeage du Canada a produit des résultats significatifs appuyant ce secteur, et les ministres ont convenu qu’il est nécessaire que ces importants travaux se poursuivent. Le financement du programme de recherche et de tests, mené par l’Institut de la fourrure est fourni par les gouvernements et par l’industrie de la fourrure. Les ministres ont appuyé une proposition par laquelle un accord de financement serait en place pour le 31 octobre, 2004.

Les ministres ont déclaré que « l’industrie canadienne de la fourrure fournit de l’emploi à des milliers de trappeurs, dont plusieurs sont autochtones, qui ont une formation entourant les méthodes de piégeage sans cruauté, sécuritaires et efficaces. En plus d’être responsables quant à leurs propres activités, les trappeurs se sont révélés être des intendants efficaces de l’environnement, informant les gestionnaires des espèces sauvages de tout changement dans les effectifs des populations, les alertant à la présence de maladies et jetant une lumière nouvelle sur les répercussions possibles du changement climatique sur la biodiversité dans leur région. »

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